Erratum : l’AG se déroulera amphi Cloché
De l’argent pour les facs et les lycées, par pour les flics et l’armée !
Dans la nuit du 25 octobre au 26 octobre, Rémi Fraisse, étudiant de 21 ans, a été tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, au cours d’un rassemblement contre la construction du barrage de Sivens dans le Tarn.
Ce drame n’est pas un accident, il est le résultat de plusieurs mois de violences policières croissantes envers les opposant-e-s pour imposer un projet inutile, bénéficiant à une poignée de fermes pratiquant l’agriculture intensive.
Il s’inscrit également dans une politique de répression et de criminalisation toujours plus intense des mouvements sociaux et écologiques, mais aussi des minorités et des classes populaires. Des syndicalistes en lutte sont poursuivis, les Roms et les sans-papiers sont expulsés, et les violences policières contre les manifestants et les jeunes des « quartiers » se multiplient.
Plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie ces dernières années suite à ces violences, et on ne compte plus le nombre d’individu-e-s mutilé-e-s à vie par les armes de la police. Dernièrement encore, dans les cortèges réprimés en hommage à Rémi, deux manifestants ont perdu un œil et un troisième a eu le nez arraché suite à des tirs de flashballs.
Le gouvernement cherche actuellement à faire taire toute opposition à sa politique de destruction des droits sociaux et de l’environnement.
D’importants moyens sont dégagés pour financer les forces de répression et les projets inutiles, alors que dans le même temps le peuple doit chaque jour se serrer un peu plus la ceinture et que les services publics sont démantelés. Rappelons par exemple que le budget alloué à l’enseignement supérieur continue de baisser drastiquement : le ministère de l’ESR vient ainsi de baisser de 20% la dotation aux universités ! Cette logique austéritaire est catastrophique pour nos conditions d’étude qui s’aggravent de plus en plus : gel de postes, sélection, suppressions de filières, baisse du volume horaire dans certaines formations, amphis surchargés, navettes forcées entre Dijon et Besançon suite à la mutualisation de certains cours…
Contre les violences policières et l’austérité imposée dans les universités, la mobilisation s’organise et prend de l’ampleur dans plusieurs facultés : ainsi à Toulouse par exemple, 1200 étudiant-e-s ont appelé jeudi dernier en assemblée générale à amplifier ce mouvement, en convoquant notamment une grève nationale le 20 novembre.
En écho à cet appel, l’AMEB-Solidaires Etudiant-e-s invite tous les étudiant-e-s, enseignant-e-s et personnels à se rassembler en
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
JEUDI 20 NOVEMBRE A 12h30,
AMPHI DONZELOT
Nous rappelons que l’assemblée générale est le lieu permettant à chacun de venir s’informer, débattre et s’exprimer librement, afin de construire collectivement les mobilisations. Il est donc important que s’y retrouvent tou-te-s celles et ceux qui ne sont pas indifférent-e-s à la dégradation de nos conditions d’étude et à la répression des mouvements sociaux
Enfin, dans le cadre d’un appel national contre les violences policières :
MANIFESTATION
SAMEDI 22 NOVEMBRE
15 H PLACE DU HUIT SEPTEMBRE