Articles Tagués ‘mobilisation étudiante’

Depuis le mois de mars, notre blog avait cessé d’être alimenté, en raison de notre forte implication dans la mobilisation étudiante contre la loi Travail, qui s’est prolongée jusqu’à la fin de l’année universitaire.

Nous vous proposons de revenir en 36 dates clés sur ces 4 mois de mobilisation étudiante à Besançon, à travers cette brochure éditée par le comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté.

Cliquez sur l’image pour accéder à la brochure en PDF.

couverture brochure 4 mois.png

La loi travail ne passera pas !

La mobilisation contre la loi Travail le 9 mars a été un grand succès, avec plus de 150 personnes en Assemblée Générale à la fac de lettres le matin, environ 4 000 personnes en manifestation l’après-midi à Besançon, et 500 000 personnes dans toute la France (dont 100 000 jeunes). Le succès de cette journée a contraint le gouvernement à opérer un premier recul.

Le 17 mars, les étudiant.e.s et les lycéen.ne.s étaient plus nombreux.ses encore : 150 000 ont manifesté partout en France, plus de 300 lycées étaient mobilisés ou bloqués et des dizaines d’universités sont en lutte.

Mais ce n’est pas suffisant. Ce projet de loi n’est ni amendable, ni négociable, et nous sommes plus que jamais déterminé.e.s à rester mobilisé.e.s jusqu’au retrait de la loi.

Nous ne pouvons nous satisfaire des quelques aménagements prétendumment concédés par le gouvernement qui ne résoudront ni le problème du chômage ni celui de la précarité. Pire encore, cette loi aggravera les difficultés que les chômeurs.ses, précaires, futur.e.s travailleur.ses rencontrent et dégradera encore plus les conditions de travail des salarié.e.s. La loi travail accorde une place centrale à l’accord d’entreprise qui primera sur la loi. Il faudra désormais lutter entreprise par entreprise pour sauvegarder ou obtenir des droits. Elle allonge aussi le temps de travail journalier jusqu’à 12h au lieu de 10h actuellement.

Nous sommes tou.te.s concerné.e.s par cette nouvelle loi. En tant qu’étudiant.e.s, ce sont nos conditions de vie actuelles qui sont menacées (près d’un.e étudiant.e sur deux a une activité salariée) mais aussi futures. C’est pourquoi nous invitons tou.te.s les étudiant.e.s à rejoindre la lutte et à participer à l’AG pour discuter des prochaines mobilisations.

Mardi 22 mars à 12h30
Assemblée générale à la Bouloie (amphi Courbet – fac de droit)

Jeudi 24 mars

Manifestation à 11h, place de la Révolution

suivie d’une assemblée générale de lutte à la fac de lettres (amphi Donzelot)
Et le 31 mars, dans la rue aux côtés des salarié.e.s !

Le tract en PDF : tract 22-24 mars

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Mercredi 9 mars au matin, plus de 160 personnes se sont réunies en Assemblée Générale à la fac de lettres. L’AG a affirmé à l’unanimité sa volonté de lutter jusqu’au retrait total du projet de loi El Khomri. Elle a également constitué un comité de mobilisation (qui peut être contacté à cette adresse : comitedemobilisation.ufc@gmail.com).

Le 9 mars après-midi, la manifestation a rassemblé 4 000 personnes, avec un cortège de tête composé de plus d’un millier d’étudiant.e.s et de lycéen.ne.s ultra déterminé.e.s. La manifestation s’est terminée avec un concert en live de Yves Jamait sur le camion de Solidaires !

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Toutes les photos de la manifestation : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.797137593724488.1073741836.701266673311581&type=3

Le bulletin « facs en lutte » #1 du 3 mars : http://www.solidaires-etudiant.org/blog/2016/03/06/facs-en-luttes-bulletin-de-greve-1/

Le bulletin « facs en lutte » #2 du 12 mars : http://www.solidaires-etudiant.org/blog/2016/03/13/facs-en-luttes-bulletin-de-greve-2/

Le communiqué de Solidaires Etudiant.e.s : pourquoi notre fédération a refusé de se rendre à Matignon pour rencontrer Valls.

Le 15 mars, une nouvelle AG à la fac de lettres à rassemblé près d’une centaine d’étudiant.e.s et quelques lycéen.ne.s.

Le 17 mars, une manifestation est partie à 10h de la fac de lettres. Elle a rassemblé 400 étudiant.e.s et lycéen.ne.s, accompagné.e.s de quelques salarié.e.s syndicalistes. Le cortège s’est rendu devant plusieurs lycées, dont les grilles avaient été fermées par les directeurs d’établissement et par des barrages policiers, afin d’empêcher les lycéen.ne.s de se joindre au mouvement.

L’après-midi, un atelier création de banderoles, pancartes et fresques s’est déroulé dans la cour de la fac de lettres. Il a été suivi d’une conférence-débat amphi Donzelot, en présence de syndicalistes de la CGT, FO, FSU et Solidaires. Enfin, cette journée de mobilisation s’est terminée avec un concert gratuite sur la place Marulaz.

La semaine prochaine, la mobilisation continue, avec une assemblée générale à la Bouloie mardi 22 à  midi, et une nouvelle manifestation jeudi 24 mars, à 11h place de la révolution !

Retrouvez la page du Comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté : https://www.facebook.com/UnivFcomteContreLaLoiTravail/

Erratum : l’AG se déroulera amphi Cloché

De l’argent pour les facs et les lycées, par pour les flics et l’armée !

Dans la nuit du 25 octobre au 26 octobre, Rémi Fraisse, étudiant de 21 ans, a été tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, au cours d’un rassemblement contre la construction du barrage de Sivens dans le Tarn.

Ce drame n’est pas un accident, il est le résultat de plusieurs mois de violences policières croissantes envers les opposant-e-s pour imposer un projet inutile, bénéficiant à une poignée de fermes pratiquant l’agriculture intensive.

Il s’inscrit également dans une politique de répression et de criminalisation toujours plus intense des mouvements sociaux et écologiques, mais aussi des minorités et des classes populaires. Des syndicalistes en lutte sont poursuivis, les Roms et les sans-papiers sont expulsés, et les violences policières contre les manifestants et les jeunes des « quartiers » se multiplient.

Plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie ces dernières années suite à ces violences, et on ne compte plus le nombre d’individu-e-s mutilé-e-s à vie par les armes de la police. Dernièrement encore, dans les cortèges réprimés en hommage à Rémi, deux manifestants ont perdu un œil et un troisième a eu le nez arraché suite à des tirs de flashballs.

Le gouvernement cherche actuellement à faire taire toute opposition à sa politique de destruction des droits sociaux et de l’environnement.

D’importants moyens sont dégagés pour financer les forces de répression et les projets inutiles, alors que dans le même temps le peuple doit chaque jour se serrer un peu plus la ceinture et que les services publics sont démantelés. Rappelons par exemple que le budget alloué à l’enseignement supérieur continue de baisser drastiquement : le ministère de l’ESR vient ainsi de baisser de 20% la dotation aux universités ! Cette logique austéritaire est catastrophique pour nos conditions d’étude qui s’aggravent de plus en plus : gel de postes, sélection, suppressions de filières, baisse du volume horaire dans certaines formations, amphis surchargés, navettes forcées entre Dijon et Besançon suite à la mutualisation de certains cours…

Contre les violences policières et l’austérité imposée dans les universités, la mobilisation s’organise et prend de l’ampleur dans plusieurs facultés : ainsi à Toulouse par exemple, 1200 étudiant-e-s ont appelé jeudi dernier en assemblée générale à amplifier ce mouvement, en convoquant notamment une grève nationale le 20 novembre.

En écho à cet appel, l’AMEB-Solidaires Etudiant-e-s invite tous les étudiant-e-s, enseignant-e-s et personnels à se rassembler en

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

JEUDI 20 NOVEMBRE A 12h30,

AMPHI DONZELOT

Nous rappelons que l’assemblée générale est le lieu permettant à chacun de venir s’informer, débattre et s’exprimer librement, afin de construire collectivement les mobilisations. Il est donc important que s’y retrouvent tou-te-s celles et ceux qui ne sont pas indifférent-e-s à la dégradation de nos conditions d’étude et à la répression des mouvements sociaux

Enfin, dans le cadre d’un appel national contre les violences policières :

MANIFESTATION

SAMEDI 22 NOVEMBRE

15 H PLACE DU HUIT SEPTEMBRE

Appel AG

Communiqué de la fédération Solidaires Etudiant-e-s, Syndicats de Luttes : 

Le 16 janvier

Une campagne réussie, la mobilisation continue !

Le mois de décembre 2013 a été l’occasion dans de nombreuses universités de s’opposer aux coupures de budget quand celles-ci devaient être voté dans les Conseils d’Administration.
Des actions (rassemblements, occupations, tentatives de blocage ou blocage réussi, reports) ont eu lieu dans les établissements ou villes suivant-e-s :
- Paris 8
- Toulouse
- Caen
- Pau
- Besançon
- Bordeaux
- Lyon 2
- Montpellier 3
- IEP Toulouse
- Dijon
- Orléans
- Grenoble 3
- Versailles Saint Quentin
- Le Mans…

Pour cause, cette rentrée 2013-2014 a vu la situation budgétaire des universités s’aggraver à nouveau.
Fin 2013, dix-neuf d’entre elles étaient ainsi déficitaires. Conséquences directes de lois de droite comme de « gauche », la LRU (2007) et la Loi Fioraso (2013), les universités doivent faire face à une pénurie de moyens et cherchent les économies partout : gel de postes, suppression et fermeture de masters, baisse de financement de services…
Face à cela, nous ne nous laissons pas tromper par la fausse démocratie des Conseils d’Administration ! Entre les présidences qui appliquent les coupes de budgets et des syndicats de personnels et étudiant-e-s qui pratiquent la cogestion, nous ne choisissons pas. Nous faisons le choix de la lutte sans compromission et par tous les moyens contre la privatisation des universités, la fermeture de filières, la sélection… Nous nous opposerons toujours à la volonté de l’état de détruire l’enseignement supérieur public et de le soumettre aux intérêts privés. Nous combattrons toujours pour une université gratuite, critique et émancipatrice.
Pour cela, il nous faut s’organiser. Créer des Assemblées Générales, des débats publics, peser sur les lieux de décision, perturber les venues de la Ministre Fioraso, créer des liens avec les salarié-e-s dans les facs et hors des facs !

Une Coordination Nationale des Universités en Lutte aura lieu les 25 et 26 Janvier prochain à Lyon. C’est le moment de se rencontrer et de s’organiser entre étudiant-e-s mais aussi personnels des universités !

 

Non à l’austérité dans les facs ! 

Depuis la rentrée, les conditions d’études et de travail des étudiant-e-s et des personnels de l’Université de Franche Comté (UFC) ne font que se dégrader dans notre université :

  • Non-renouvellement et gel de certains postes,

  • Licenciement de 4 agents d’entretien contractuels alors qu’il en faudrait 3 de plus pour assurer correctement les tâches d’entretien,

  • Fermeture du bâtiment Granvelle (que l’université ne veut/peut plus entretenir),

  • Dégradation des locaux de l’Arsenal (une réfection des locaux largement insuffisante par rapport aux garanties obtenues l’année passée)

  • Mutualisation et fusion de formations (notamment avec Dijon),

  • Suppression de filières : par exemple la spécialité AGEPOS du master de sociologie vient d’être supprimée !

  • Diminution des heures d’enseignement, augmentation du nombre d’étudiants en TD, heures de CM rétrogradées en TD.

De plus, le rapprochement entre l’UFC et l’Université de Bourgogne se poursuit avec la menace d’une fusion à terme entre les deux établissements. Certaines formations sont déjà fusionnées (master Archéologie, master de Sociologie) et l’objectif est d’aboutir à une carte des formations communes aux deux universités !

Alors que l’UFC a déjà prévu un plan d’économie de 2,2 millions d’euros (dont plus de 150 000€ pour la fac de lettres), le conseil de gestion de l’UFR SLHS du 10 décembre puis le Conseil d’Administration de l’université du 17 décembre vont voter les budgets des UFR pour 2014, qui seront encore marqués par de nouvelles mesures de rigueur.

Celles-ci toucheront tous les étudiant-e-s et les personnels, sans exception ! Il est donc nécessaire de mettre en œuvre une solidarité pleine et entière entre personnels et étudiant-e-s. Au niveau national, les organisations CGT, FSU, FO, Solidaires, UNSA appellent l’ensemble des personnels à se regrouper en AG pour définir leurs revendications et les porter aussi bien devant le ministère (préfectures et rectorat en régions) que devant les présidents qui relayent l’austérité imposée par le ministère. Elles exigent du ministère qu’il revienne sur les lois LRU et FIORASO.

À cette occasion, nous appelons tous les étudiant-e-s et personnels à nous rejoindre en assemblée générale afin de nous organiser pour faire valoir nos revendications (votées lors de la dernière AG du 12/11) auprès de la présidence de l’UFC et du ministère :

REFUS DES MUTUALISATIONS,

MAINTIEN DE TOUS LES POSTES, DE TOUTES LES FILIÈRES ET LEURS SPÉCIALITÉS, DE TOUS LES VOLUMES HORAIRES ET

DE TOUS LES DIPLÔMES DÉLIVRÉS PAR L’UFC.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

MARDI 10 DÉCEMBRE DE 12H À 13H

AMPHI LÉVÊQUE

AG 10 décembre

Cliquez sur le tract pour le lire en PDF.

Affiche AG 10-12-2013

Communiqué de presse de la fédération Solidaires Etudiant-e-s :

Le 20 octobre,

L’éducation est un droit, pas un privilège !

Tou-te-s ensemble, continuons la mobilisation !

Depuis maintenant plusieurs semaines des débuts de mobilisation ont lieu dans des dizaines d’établissements de l’enseignement supérieur face à un même constat : l’autonomie budgétaire mise en place avec la LRU (Loi de Responsabilité des Universités) en 2007, et dont la loi Fioraso votée en Juillet 2013 n’est que l’aggravation, conduisent nos universités au bord de la faillite. Plutôt que de s’y opposer fermement, les Conseils d’Administrations gèrent laborieusement la situation. (suite…)

Communiqué de presse de la fédération Solidaires Etudiant-e-s :

Le 9 octobre

Des débuts de mobilisations prometteurs dans les universités !

Cette semaine va être marquée, dans plus d’une dizaine d’universités, par des assemblées générales d’étudiant-e-s et de personnel-le-s, mobilisé-e-s contre la situation budgétaire de leur université, contre les réformes universitaires actuelles ainsi que contre contre le démantèlement du système de retraite et de
protection sociale.

Ces-dernières semaines, des assemblées générales se sont multipliées dans certaines universités !
A l’Université Montpellier 3, face aux contraintes budgétaires et aux mesures d’austérité proposées par le Conseil d’Administration et notamment la fermeture du site universitaire de Béziers, plusieurs AG ont rassemblé plus de 400 personnes et une grande manifestation a réuni 400 personnes jeudi dernier à Montpellier. A Paris 1, pour les mêmes raisons budgétaires, plus de 200 étudiant-e-s se sont réuni-e-s en assemblées générales vendredi dernier. A Paris 3, une mobilisation a démarré, à l’initiative de Solidaires Étudiant-e-s Paris III, avec l’organisation de réunions publiques et d’assemblées générales, contre la fusion de certaines universités parisiennes (Paris 3, Paris 5, Paris 7, Inalco, Sciences Po Paris) et pour dénoncer les problèmes de gestion de l’université et des conseils centraux suite aux lois d’autonomie de l’université (LRU et LRU2). Enfin aujourd’hui au Mirail, à Toulouse, plus de 150 personnes se sont réunies en Assemblée générale et ont débattu des deux réformes sur les universités et la retraite, faisant le lien entre ces deux attaques libérales. Cette semaine verra également des Assemblées générales se tenir à Montpellier, Paris 8, Paris 10, Bordeaux 3, Grenoble, Toulouse, Lille 1, Evry… continuant ainsi la formation d’un mouvement de contestation des politiques de casse de l’enseignement supérieur.

Ces assemblées générales sont des prémices prometteuses à un début de mobilisation dans les universités. En s’appuyant sur les contextes locaux et sur les répercussions concrètes des contre-réformes universitaires et notamment de la dernière Loi « Fioraso » de 2013, elles montrent que des voix étudiantes contestent la politique du gouvernement en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

Les syndicats de Solidaires Étudiant-e-s sont partie prenante de ces premières mobilisations qui doivent se poursuivre et permettre l’émergence d’un mouvement social au niveau national. Ce mouvement, s’il s’appuie parfois sur des contextes locaux et sectoriels, prend en compte les contre-réformes actuelles (retraites) et à venir (réforme de la protection sociale en 2014) qui concernent tant les étudiant-e-s que les salarié-e-s, les lycéen-ne-s et les retraité-e-s !

Le Front étudiant de lutte invite tous les étudiants à participer à la prochaine AG pour organiser la suite de la mobiliation.

ASSEMBLEE GENERALE
JEUDI 14 MARS A 12H
AMPHI PETIT (PARISIANA – UFR SLHS)

à l’appel des organisations syndicales (SNASUB-FSU, SUD Éducation et SUD Recherche EPST, SNPREES-FO, SNTRS CGT, FERC-SUP CGT, AMEB et UNEF) et des étudiants de la section histoire.

ag

Rappel de la motion adoptée lors de la dernière AG :

Nous étudiants et personnels de l’UFR SLHS de l’Université de Franche-Comté, réunis en assemblée générale le jeudi 28 février, après avoir discuté des dispositions du projet de loi du Ministère de l’Enseignement et de la Recherche, exigeons, avec les organisations syndicales SNASUB-FSU, SUD Éducation et SUD Recherche EPST, SNPREES-FO, FERC-SUP CGT, AMEB, Front de lutte étudiant, présentes à l’assemblée générale :

– l’abandon du projet de loi sur l’enseignement supérieur et de la recherche

– l’abandon du projet de loi relatif aux écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE)

– l’abrogation de la LRU

– l’abandon du projet de fusion UFC- UB

Afin d’exprimer la convergence de nos revendications pour un plan d’urgence d’emplois publics de titulaires et résorption de la précarité dans l’ESR, l’ensemble des enseignants et des étudiants a été appelé à faire grève le 5 mars et à s’associer à la manifestation appelée par les organisations CGT-FO-FSU-Solidaires pour le retrait des accords sur la « sécurisation de l’emploi ».

Affiche grève+manif+réu 5 mars (v2)